Et merde, je sais que je ne vais pas faire plaisir à tout le monde, tant pis :

maltraitance animaux

Ah bah oui, un type qui agresse un semblable prend moins… Où est le couac ? Un an ferme, je ne pense pas que ce soit trop pour un dégénéré capable de balancer un chaton (ou une autre bête moins sympathique, d’ailleurs…) pour son plaisir stupide. En revanche, il faudrait peut-être augmenter la peine de l’agresseur…

Mais en dehors de ça, je suis gênée par la petite dame qui va s’émouvoir pour la petite bête ronronnante si mignonne mais qui va aller se commander un foie gras à son prochain repas, après s’être fait une petite coloration pseudo blonde testée sur des animaux, fait les soldes, craqué pour cette jolie paire de bottes (en cuir, cqfd)…

Ah mais manger, c’est vital, ma bonne dame, c’est naturel, c’est l’ordre des choses… C’est dangereux de pas manger de viande, on devient chétif et carencé, c’est bien connu (chez Charal ?)… C’est vrai que s’enfiler un double maxi burger avec des frites et un coca (light, what else), c’est vachement équilibré et bon pour le corps, sans aucun doute…
Je ne suis en rien carencée et il est maintenant (enfin) reconnu que le régime végétarien est bien plus bénéfique qu’un régime carné, et je pense manger de manière infiniment plus saine que beaucoup, beaucoup d’omnivores…
Les souffrances gratuites et la cruauté dont nous sommes capables pour un steack, un carpaccio, un toast avec un verre de bon vin… C’est juste surnaturel.
Les animaux ne sont pas considérés comme des êtres vivants susceptibles de souffrir mais comme de simples produits de consommation. Je ne vais pas me lancer sur une liste d’atrocités quotidiennes que la société cautionne et défend au mépris du bon sens, de la sauvegarde de la planète, de notre humanité si laide… il existe tellement de livres sur le sujet… Un article n’y suffirait pas mais j’avais besoin de le dire aujourd’hui.

« C’est qu’un chat » : quelle phrase pathétique, désespérante, moche… imbécile… Misère, ça me fatigue…

Ce soir, mon matou de compagnie (m’appartenant officiellement aux yeux de notre législation et donc protégé, lui, ouf, il fait partie du petit nombre de chanceux) sur les genoux : amuse-gueules aux poivrons concassés et ses verrines courgettes-chèvre, omelette aux herbes et tofu fumé avec ses lasagnes d’aubergines et sorbet au citron… Je ne crois pas être une bobo un peu crado qui ne mange que du jus d’herbe nauséabond et du boulghour triste et sans goût, un peu allumée… Il ne fait pas envie et plaisir, mon menu ?
(nb : poivrons en conserves et courgettes surgelées pour ceux qui me tomberaient dessus pour la saison, chèvre local sans présure, oeufs de poules élevées en plein air et nourries comme si elles étaient des poules dites-donc, et sorbet bio.)

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