En réalité, ce n’est pas drôle, mais il paraît qu’il vaut mieux en rire… En tous cas, par mon propos, j’essaie un peu de désamorcer la tension que l’on peut ressentir lorsque l’on fait l’objet de tels propos, grossiers, répétés, inadmissibles…
Bon, ce n’est pas un secret, notre profession, oui, c’en est une, et même en élémentaire… est une profession trrrrrès exposée aux incivilités, et même quand cela vient de quelqu’un qui ne mériterait qu’une considération toute relative, cela laisse toujours une empreinte… vous savez, comme une trace de doigt un peu grasse dégueulasse selon l’angle sous lequel on la perçoit…
Cela en plus de toute la déconsidération que l’on se prend en pleine poire au quotidien, une violence ordinaire que parfois j’ignore, qui parfois m’exaspère…
Bonne semaine !


2 comments on Je te prends, je te retourne, Thérèse !
Cathnounourse
Je suis enseignante depuis 36 ans et je ressens une dévalorisation très nette de la profession!
Le métier a beaucoup changé et la société porte un regard critique sur la profession : un métier de feignant toujours en vacances…
Les agressions verbales et incivilités sont légions…
Le parent inquisiteur s’immisce dans la pédagogie et remet en question votre travail…
La hiérarchie ne veut pas de vagues et ne soutient pas ses troupes qu’elle envoie » au front »
May (author)
C’est vrai, je suis souvent sidérée par la haine que peut déclencher la profession… l’amertume, la jalousie, l’ignorance infinie de ce que nous faisons alors qu’inversement certaines personnes croient savoir… C’est assez incroyable la manière dont on a su faire de nous des catalyseurs. Je me souviens que j’en ai pris pleinement conscience à l’époque du « Ne vous en faites pas, braves gens (parents d’élèves) qui, vous, travaillez honnêtement et qui êtes pris en otages par ces fainéants privilégiés toujours en grève pour défendre leurs seuls intérêts, nous allons au moins les obliger à prévenir de sorte que vous puissiez vous organiser… » C’est vrai qu’on ne prévenait jamais les parents avant ça, et qu’on ne leur expliquait pas non plus… et que nous ne sommes pas parents non plus d’ailleurs… Nous sommes « ces gens là »… allez, on remet son protège-dents, et on y retourne ! 😉