enfance cuisine

Je ne suis pas fan de ces émissions mais j’ai quand même vu quelques séquences (cuisinent toujours de la viande, les sauvages, ça peut pas le faire et même en pâtisserie, le joli gâteau brillant qui tient tout seul après retrait du cerclage… grâce à la gélatine animale, bin j’ai même pas envie de le manger !)… Les bras en l’air après le décompte des 10 dernières secondes, les vies qui se jouent sur un émincé de légumes, les warriors qui continuent la bataille même que ils se sont coupés un bout de doigt, et les fourneaux sur un fil, les candidats la tête à l’envers qui font mijoter le bouillon en se tenant par les genoux les yeux bandés sur des trapèzes en mouvement…
Bon, n’empêche, on remarque les textures différentes sur un plat maintenant (au début j’ai râpé les carottes et après comme j’en avais marre, j’ai fait des rondelles, c’est pour ça…) , le croquant et l’onctueux (brûlé au dessus, pas cuit en dessous), les couleurs (ouais, tu préfères le poivron jaune mais il coûte cher, l’enfoiré, alors j’ai rempli avec du vilain vert amer), la petite sauce à côté (ketchup ou moutarde avec les frites ?)…

Voilà, les pépites, c’était rien que des grumeaux, m’en fous, ce gâteau, il racontait une histoire, il avait une âme : elle était pressé de le bouffer, le machin au yaourt, alors on n’a pas pris le temps de tamiser, hin, et elle était toute fière quand même…
Bin on a tout mangé… Je lui donne l’immunité…

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